Ce weekend des 4 et 5 octobre, j’ai vécu quelque chose de complètement différent, et je dois vous dire : quelle aventure !
Le grand départ : direction l’est de la France
Vendredi matin, départ aux aurores. Mon père, mon équipe, tout le matériel chargé dans le van, et c’est parti pour 5 heures de route direction l’est de la France. Oui, 5 heures ! Le temps de se préparer mentalement, de rigoler, de stresser un peu aussi, je ne vais pas vous mentir.
Dans le van, on a tout : les vélos, l’équipement, les tenues de compétition, et surtout une sacrée dose d’enthousiasme. Mon père me regarde avec ce petit sourire en coin, celui qui dit « Stéphane, qu’est-ce que tu vas encore inventer ? » Mais je le sens fier. Fier que je me lance dans ce drôle de défi.
L’arrivée : l’excitation monte
Quand on arrive sur place, c’est impressionnant. L’ambiance d’un Championnat de France, c’est quelque chose. Les autres compétiteurs s’échauffent, on voit des figures incroyables, des athlètes qui pratiquent depuis des années. Et moi, le petit nouveau, je me dis : « Bon Stéphane, tu es venu jusque-là, maintenant il faut assurer ! »
Valentine est là, calme, rassurante comme toujours. Elle me rappelle tout ce qu’on a travaillé pendant ces mois d’entraînement : « Stéphane, tu connais les mouvements, tu as les capacités, maintenant il faut juste profiter et y mettre ton cœur. »
Le jour J : sur la ligne de départ
Le stress monte, évidemment. C’est mon premier Championnat de France ! Mais en même temps, il y a cette excitation incroyable. On va enfin montrer ce qu’on a préparé, Valentine et moi. Des heures et des heures d’entraînement, de chutes, de recommencements, de petites victoires… Tout ça va se jouer maintenant.
Je regarde mon père dans les gradins. Mon équipe qui m’encourage. Et je me dis que peu importe le résultat, j’ai déjà gagné quelque chose d’énorme : cette aventure humaine, ces rencontres, cette passion qui m’anime.
La performance : tout donner
Quand on entre sur la piste, c’est comme si le temps s’arrêtait. La concentration est maximale. Valentine et moi, on est connectés, on forme vraiment un duo. Chaque figure, chaque mouvement, on les exécute avec tout ce qu’on a dans le ventre.
Il y a eu des moments parfaits, d’autres un peu plus tendus. Mais on a tenu bon. On a mis notre cœur, notre énergie, notre complicité dans chaque instant. Et surtout, on a pris du plaisir. Parce que c’est ça aussi le vélo artistique : une forme d’expression, une manière de raconter quelque chose à travers les mouvements.
Le verdict : médaille de bronze !
Et puis, le moment tant attendu : les résultats. Quand on annonce notre nom pour la troisième place, je vous jure, j’ai eu les larmes aux yeux. Une médaille de bronze au Championnat de France ! Pour un débutant comme moi, c’est juste incroyable.
Je regarde Valentine, on se saute dans les bras. Mon père qui applaudit à tout rompre. Mon équipe qui crie de joie. C’est un moment de pur bonheur, de fierté partagée. On l’a fait ! On a relevé ce défi fou.
Cette médaille, elle représente tellement de choses. Des mois d’entraînement, bien sûr. Mais aussi le courage de se lancer dans l’inconnu, l’humilité d’apprendre, la persévérance quand c’est difficile. Et surtout, elle symbolise la force du collectif, de l’équipe, de l’amitié.
Un weekend sous le signe du partage
Ce qui restera gravé dans ma mémoire, au-delà de la médaille, c’est l’ambiance de ce weekend. Le partage avec les autres athlètes, les discussions, les encouragements mutuels. Dans le vélo artistique, il y a une vraie solidarité, un respect entre compétiteurs qui m’a profondément touché.
L’amitié aussi. Celle qui s’est renforcée avec Valentine à travers cette aventure. Celle que je partage avec mon équipe qui m’a suivi dans ce projet un peu fou. Et la présence de mon père, qui a toujours été là pour me soutenir dans toutes mes entreprises, même les plus improbables.
La passion, enfin. Cette flamme qui nous anime quand on fait quelque chose qui nous transporte vraiment. J’ai découvert un sport magnifique, exigeant, artistique. Et je compte bien continuer !
Un drôle de défi sportif et humain
Quand je repense à ces derniers mois, je mesure le chemin parcouru. Du premier coup de pédale hésitant à la médaille de bronze au Championnat de France, il y a eu tout un parcours. Des entraînements intensifs deux fois par semaine, des progrès, des doutes, des encouragements de Valentine, le soutien de mon père et de mon équipe.
Ce défi, c’était autant sportif qu’humain. Apprendre à tomber et se relever. Accepter la difficulté. Faire confiance. Travailler en équipe. Se dépasser. Toutes ces valeurs qui me sont chères et que j’ai retrouvées dans ce sport.
Et puis, il y a eu cette capacité à me surprendre moi-même. À mon âge, se lancer dans une discipline aussi technique, aussi exigeante physiquement, ce n’était pas gagné d’avance. Mais j’ai toujours pensé qu’il n’y avait pas d’âge pour apprendre, pour découvrir, pour oser.
Le retour : 5 heures de bonheur
Dans le van du retour, on a ri, on a rejoué la compétition en détails, on a savouré chaque instant. La médaille posée sur le tableau de bord, comme un trophée qui brille au soleil. Mon père qui me dit : « Tu vois, tu as bien fait de te lancer. » Mon équipe qui planifie déjà la prochaine compétition.
5 heures de route qui passent comme un éclair, parce qu’on est heureux, fatigués mais comblés. C’est ça aussi l’esprit du sport : ces moments de célébration collective, de fierté partagée.
Et maintenant ?
Cette médaille, ce n’est pas une fin, c’est un nouveau départ. Je vais continuer à m’entraîner avec Valentine. On a encore plein de figures à perfectionner, de nouvelles chorégraphies à créer. Le vélo artistique fait désormais partie de ma vie, et je ne compte pas m’arrêter là.
Je veux aussi continuer à faire découvrir ce sport magnifique. À travers mes réseaux sociaux, mes vidéos, je vais continuer à partager cette passion avec vous. Parce que le vélo artistique mérite d’être connu, admiré, pratiqué.
Et qui sait ? Peut-être que dans un an, on visera encore plus haut. Mais pour l’instant, on savoure. On célèbre. On dit merci à tous ceux qui nous ont soutenus.
Merci !
Merci à Valentine, ma coach extraordinaire, qui a cru en moi dès le premier jour. Merci à mon père, toujours présent dans mes aventures les plus folles. Merci à mon équipe, qui me suit dans tous mes projets. Et merci à vous, qui suivez mes aventures et m’encouragez.
Cette médaille de bronze, elle est un peu à vous aussi. Parce que vos messages, votre soutien, ça compte énormément. Ça donne la force de continuer, de se dépasser, d’aller toujours plus loin.
Le vélo artistique, c’est devenu bien plus qu’un hobby. C’est une passion, une discipline qui m’a appris tellement de choses sur moi-même. Et ce weekend de Championnat de France restera gravé comme l’un des plus beaux moments sportifs de ma vie.
Alors oui, on l’a fait. On a décroché cette médaille. On a vécu un weekend incroyable. Et franchement, je n’ai qu’une envie : recommencer !
Stéphane Plaza
Médaillé de bronze au Championnat de France de vélo artistique 2025